Black coffee for Christmas
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Newyork, douze heures trente
Il était déjà midi et pendant que les autres prenaient leurs pose déjeuner, moi je restais là à finir de rédiger tout les documents qui étaient posées par ordre de couleur sur ma table de bureau, j'étais épuisée mais c'était un mal pour un bien.
Si je ne sacrifiais pas ce temps de repos j'aurais du retard sur mon travail, et compte tenu du fait que je travaillais auprès de l'un des hommes les plus puissants au monde cela ne m'était pas vraiment permis.
Qui était cette homme ? C'est la question que vous vous posez en ce moment.
Et bien, laissez-moi vous présenter Arthur WILLIAMSON.
PDG de la firme multinationale Williamson corporate, et l'un des hommes les plus puissants et riches de cette planète, mais plus connu encore pour sa beauté mâle et sombre, son charisme suprême, son autorité inébranlable et son calme imperturbable. l'archétype parfait du mal alpha.
En revanche, mon pire cauchemar je connaissais cet homme pour être un bourreau et tyran du travail, l'homme le plus impitoyable que j'avais eue à rencontrer de toute ma vie, je n'avais jamais vu quelqu'un épouser son travail avant cet homme mais surtout dégagé autant de froideur.
Et si moi Mika stone, étais autant sûr de ce que j'avançais, c'est simplement parce que j'étais l'assistante de Monsieur Williamson depuis 5 ans maintenant.
Au début je n'arrivais pas à bien faire mon travail dans cet univers des affaires et auprès de lui, après ses années je m'étais habitué à ce rythme de fer et je m'en sortais maintenant avec brio.
Mon téléphone se mit à sonner, je le sorti de mon sac et décrochait en voyant que c'était le numéro de ma sœur
- coucou ma puce, comment vas-tu ?
- salut Mika, je me porte à merveille, il n'y a que ton neuve qui ne veut pas me laisser tranquille et ton beau frère qui n'arrête pas de m'étouffer, mais sinon tout va bien. J'imaginais son visage désespéré de l'autre côté de fil.
- et bien je vois que tu es sur un petit nuage, je disais ça pour la provoquer.
- oh je t'en prie ne rajoute pas ta couche là dessus. Dis-moi plutôt comment toi tu vas ?
- euh un peu comme toujours, je me porte bien, je suis au travail en ce moment même.
Dans ma tête, je la voyais lever les yeux au ciel en soupirant même sans être en face d'elle.
- et tu comptes nous ramener quelqu'un bientôt ? Un petit Ami ou un fiancée peut être ?
Cette fois c'était à moi de soupirer et de lever les yeux.
- oh je t'en prie, ne commence pas avec ça Thérèsia, j'ai déjà les parents derrière moi.
- et tu ne t'es pas dit que c'est peut être parce qu'ils veulent que tu sois heureuse ? Je sais que c'est difficile mais le passé c'est...
- et vous ne vous êtes même pas dit que j'avais besoin de temps ? Que j'essaie peut-être encore de me retrouver ?
Il a eu un moment de silence de l'autre côté du fil, et je sentais que cette discussion prennent des tournures qui pourraient détruire ma journée.
- mika...
- écoute Thérèsia, il faut que je retrouve travailler, bonne journée.
J'étais un peu peiné de couper l'appel comme ça avec ma sœur, mais je ne voulait pas me disputer avec elle.
Après l'appel de ma sœur je me suis remise au travail, pour finir les nombreux documents qu'il me restait, vers trois heures de l'après midi j'avais reçu un email de mon boss qui me disait qu'il était parti et que je devais annuler ses derniers rendez vous du jour, il n'avait même pas dit pourquoi il était parti précipitamment.
Pas qu'il avait des comptes à me rendre mais quand même...
Non mais qu'est ce que je racontais moi encore ?
Je ferme mon ordinateur et range les choses sur ma table de bureau avant de sortir du building où je travaillais et de monté dans ma voiture.
♪♪♪ icu de coco jones ♪♪♪
J'arrive chez moi, en étant épuisé et je décide de me faire couler un bain pour me détendre, étant donné que le matin je ne peux que prendre une douche froide rapidement pour ne pas être en retard au travail, un bain chaud le soir viens compléter.
Et puis vivant à New York, fin novembre début décembre les températures changent radicalement ce qui nous fait passer au froid polaire.
Après mon bain, avoir mangé, fait la lessive et m'assurer que tout est nickel et propre dans mon appartement, je me mets dans mon lit avec un petit roman, pour pouvoir mieux profiter de ma soirée.
J'ai reçu quelques appels de ma sœur mais je n'avais absolument pas envie de parler avec elle ce soir, je n'avais envie de parler avec personne d'ailleurs, tout ce que je voulais c'était de me retrouver seule chez moi au calme et profiter de la vie comme si demain n'existait pas.
Je repense à la petite discussion que j'ai eu avec ma sœur, je ne sais pas trop quoi penser de ça, qu'est ce que vous ferez vous ? Si vous venez à être séparé brutalement de l'homme que vous aimez ? Même après quelques années est ce que vous arriverez à vous remettre dans les bras d'un autre aussi rapidement et facilement ?
Et même si c'était le cas ? Après la mort de votre Mari, est-ce que vous arriverez encore à aimer autant que vous l'avez aimé ?
C'est sur ces questionnements que je fermais mes yeux ce soir, en espérant que le lendemain arrive rapidement.